Construction
4 clés pour l’ossature bois
Les constructions en ossature bois sont de plus en plus répandues dans nos régions et ont actuellement bonne presse. Différents arguments commerciaux sont mis en évidence dont la vitesse d’exécution élevée, le faible taux d’humidité de la construction et la faible épaisseur des murs pour obtenir une même isolation. Si vous optez pour ce type de construction, soyez attentifs aux points suivants.
Le belge a et aura toujours une brique dans le ventre
Jusqu’avant la seconde guerre mondiale, la plupart des habitations étaient construites en briques pleines. Certes, ces bâtisses ne sont pas très isolées, mais elles offrent par contre une inertie thermique et un confort importants. Pour les rendre plus performantes, il est conseillé de les isoler par l’extérieur afin de conserver cette inertie.
Ne négligez aucun détail pour atteindre le NZE
Nearly Zero Energy… Un objectif ambitieux que le politique imagine en place d’ici une dizaine d’années : des habitations qui produisent presque autant d’énergie primaire qu’elles n’en consomment. Pour obtenir ce résultat, aucun détail ne peut être laissé au hasard : de l’enveloppe aux énergies renouvelables en passant par chaque composant du système de chauffage.
Un peu d'inertie ferait le plus grand bien !
Contrairement à ce qu'on pourrait croire en le lisant, ce titre n'est pas un reproche déguisé relatif à l'accélération des normes en matière de performances énergétiques des bâtiments. Si les termes d'isolation, de ventilation ou d'étanchéité à l'air commencent à avoir un « air de déjà entendu », arrêtez-vous quelques minutes sur les lignes qui suivent.
Isolation et construction neuve
Lors d’une demande de permis d’urbanisme pour une nouvelle construction, l’Administration va contrôler la conductivité thermique de toutes les parois déterminant le volume protégé (son coefficient U exprimé en W/m²K).
L'ossature bois : le vrai du faux
Mise en avant depuis les années 1970 pour ses qualités écologiques et énergétiques, la construction en ossature bois gagne de plus en plus de parts de marché. Beaucoup d’idées toutes faites pourraient vous influencer quant au choix de cette technique. Vérifions en quelques-unes pour départager le vrai du faux.
Comprendre les bases du passif pour ne pas rater le départ !
Obligatoire pour les nouvelles constructions en 2015, le passif est aux portes de la Capitale. À ces mots, les Bruxellois tremblent-ils ? Plus que les Wallons pour lesquels un répit de deux ans complémentaires semble accordé. Durant ce délai, il peut s’en passer des modifications législatives… Le passif n’induit toutefois que peu d’inquiétude en Flandre : le Nord du pays continuera à renforcer chaque année ses exigences sans pour autant parler de passif : E60 en 2015, E50 en 2016, E40 en 2018, E35 en 2020… Chaque année une évaluation des mesures en cours est prévue.
Des autres appuis pour vos économies d'énergie !
Les constructions en ossature bois viennent en droite lignée des maisons à colombage. La structure du bâtiment y est composée de montants verticaux et de traverses horizontales, espacés de 40 à 60 cm. L’isolation thermique et phonique est obtenue par remplissage d’isolant entre les éléments en bois. L’étanchéité est assurée par un film pare-vent côté extérieur.
Energies négatives et positives
La meilleure énergie, c’est celle qu’on économise, d’où l’importance de l’isolation. En Wallonie, le logement représente près du quart de la consommation finale d’énergie.
Et si la PEB n'était que la face visible de l'iceberg ?
Lorsqu'on entreprend des travaux de construction ou de rénovation, il n'est pas toujours évident d'avoir une idée précise de leur impact environnemental.