Combustibles pauvres en carbone : testés et approuvés par les consommateurs
La solution pour évoluer avec votre installation au mazout existante
Connaissez-vous déjà les combustibles liquides pauvres en carbone ? Il est fort à parier que non. Pourtant, ceux-ci sont la solution pour évoluer avec votre installation au mazout existante vers un chauffage climatiquement neutre d’ici 2050.Moins de CO2
Les combustibles liquides pauvres en carbone, tels que l’EMAG et le HVO, vont jouer un rôle crucial pour permettre à l’Europe d’attendre son objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. L’EMAG, ester méthylique d’acide gras, est un combustible fabriqué à base d’huiles animales ou végétales recyclées. Le HVO (huile végétale hydrotraitée) est quant à lui produit en traitant des huiles et graisses végétales de qualité non alimentaire avec de l’hydrogène. Ces combustibles durables sont compatibles avec les installations aux mazout existantes dans lesquelles ils peuvent être progressivement mélangés au mazout, et permettent de ce fait de réduire les émissions de CO2 jusqu’à 90% en comparaison avec du mazout classique.
Testés et approuvés sur le terrain
En Belgique et dans d’autres pays européens, plusieurs tests de terrain concluants ont été effectué l’an dernier avec des combustibles liquides pauvres en carbone. Voici les résultats des deux tests effectués chez nous par Informazout :
La société Forceville (distributeur de mazout et installateur de chauffage) à Boom a chauffé ses bureaux et son showroom pendant un an avec un mélange de 80% de mazout et de 20% d’EMAG, appelé B20. « La chaudière à condensation n’a eu besoin d’aucun réglage ou entretien supplémentaire comparé au mazout traditionnel. Pour nous, les conclusions sont claires : le B20 peut être utilisé sans problème dans notre installation de chauffage, et cela sans même avoir à modifier les paramètres de la chaudière. C’est véritablement un produit ‘drop-in’. », conclut Geert De Decker, gérant de Forceville.
Jeroen Van Der Kelen a, quant à lui, mis à disposition la chaudière basse température de 1996 de son habitation pour y tester un mélange composé de 80% de mazout et 20% de HVO. Il est également ravi du résultat après un an d’utilisation et témoigne : « Pour moi rien n’a changé après un an d’utilisation. Il est donc parfaitement possible de basculer vers des combustibles liquides pauvres en carbone sans adapter l’installation. »
Le consommateur de mazout est prêt
Il ressort d’une enquête auprès de 800 consommateurs de mazout, menée par Informazout en collaboration avec le Prof. Dr. Gino Verleye (UGent) et Wim Vermeulen, que 8 sur 10 sont prêts à se chauffer prochainement avec des combustibles liquides pauvres en carbone. La plupart d’entre eux voudraient les utiliser endéans les trois ans.
Dès que ces nouveaux combustibles pauvres en carbone seront produits à grande échelle, nous pourrons alors faire le prochain pas sur la voie d’un chauffage durable et pauvre en carbone, tout en conservant les installations de chauffage existantes.
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