Un projet de construction ?
Lorsque vous vous lancez dans un
projet de construction, vous y mettez du temps, de
l’énergie et de
l’argent. Ce projet est souvent la
concrétisation de nombreuses années de
réflexions et d’économies. De plus, vous rembourserez sans doute pendant longtemps l’emprunt destiné à
financer celui-ci. Il vous semble donc normal qu’il soit
parfaitement mis en œuvre.
Parfait ou conforme aux règles de l’art ?
Force est de constater que la
notion de
perfection varie d’une personne à l’autre. C’est pourquoi
différentes normes définissent les
tolérances à respecter, ainsi que ce qui est
acceptable et ce qui ne l’est pas. Pour un vitrage par exemple, la norme définit à quelle distance cet élément doit être réceptionné depuis l’intérieur, depuis l’extérieur et sous quel type de lumière (non rasante pour vitrage). Elle définira également le nombre de griffes et de filasses qui peuvent être visibles en périphérie et dans la zone centrale du vitrage. Il en est de même pour les enduits, les portes, les revêtements de sol… Une certaine «
imperfection » est donc
tolérable.
À définir précisément
Pour éviter toute discussion lors de la réception des travaux, le degré de finition à atteindre, ainsi que les «
imperfections tolérables » doivent être définis dans les documents vous liant à l’entreprise (
cahier des charges,
contrat d’entreprise,
devis…). Ce niveau peut être une exigence de
base,
soignée,
élevée ou
sévère selon le type de travaux et
vos souhaits. Si l’exigence à atteindre n’est pas définie contractuellement, le
niveau de
base est celui qui devra être respecté. Soyez donc
précis quant à l’établissement de vos souhaits, tant avec votre
architecte qu’avec votre
entrepreneur.
Toute perfection a son prix
Cela semble logique, mais ne l’oubliez pas, le
prix augmentera proportionnellement avec votre
niveau d’exigence. Plus le travail demandé devra être
soigné, plus
l’entreprise y passera du
temps.