Audit énergétique, du changement dans l’air
L’audit énergétique devient l’audit logement
La procédure d’audit énergétique a été lancée il y a un peu moins de 10 ans. En 2013, elle a été réformée en profondeur pour offrir un rapport plus lisible et compréhensible, ainsi que deux scénarios d’amélioration : le scénario client (à court terme) et le scénario auditeur (à long terme). À partir du 1er juin 2019 et de la mise en place du nouveau système de primes, l’audit énergétique devient l’audit logement.Un audit plus complet
Jusqu’au 1er juin, l’audit énergétique se concentrait sur les aspects relatifs à l’enveloppe du bâtiment (isolation et étanchéité à l’air), la ventilation, le système de chauffage, le système de production d’eau chaude, ainsi que les systèmes d’énergies renouvelables. À partir de ce 1er juin, l’auditeur logement (ne dites plus auditeur énergétique), fera également un check-up complet de l’habitation : détection incendie (présence de détecteurs), radon, installation électrique, attestations relatives à l’installation de gaz et aux appareils à combustions, système d’évacuation des eaux pluviales, risques de chutes, problèmes d’infiltrations, problèmes d’humidité et présence d’amiante.
Après la réalisation de cet audit, le logement n’aura plus aucun secret pour vous.
Un système de primes différent
Jusqu’au 1er juin, deux systèmes de primes coexistaient : les primes « logement » et les primes « énergie ». Le nouveau système ne prévoit plus qu’un seul régime. Les primes « énergie » seront calculées sur base des kWh économisés sans tenir compte de l’installation de chauffage pour les économies réalisées sur l’isolation et sur l’énergie finale pour les systèmes de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire.
Pour pouvoir prétendre à l’obtention de prime, un audit « logement » devra être préalablement réalisé.
Pour un public élargi
Les primes seront dorénavant accessibles aux propriétaires « occupants », mais aussi aux propriétaires « bailleurs » afin d’étendre celles-ci au parc immobilier concerné par la location, qui restaient sur la touche à l’heure actuelle. Plusieurs classes de revenus ont été définies entre la prime de base et les primes à 600 % de la prime de base.
Si le texte a été adopté définitivement le 13 avril dernier, à l’heure d’écrire ces lignes, les arrêtés d’application devraient suivre dans les jours qui viennent.
Seul l’avenir permettra de déterminer si ce système de primes est plus ou moins avantageux que le précédent. Ce qui est certain c’est que tous les logements audités seront inspectés de fond en comble.