Le bon vitrage : un atout dans la lutte au gaspillage énergétique
Laisser rentrer un maximum de chaleur ?
La performance énergétique ne se conçoit pas sans un bâtiment correctement isolé bénéficiant d’un maximum d’apports gratuits. Si ces deux bases ne sont pas présentes, toutes les technologies mises en œuvre ne seront que placébos. Dans cette logique, les châssis, et principalement leurs vitrages, peuvent s’avérer des alliés intéressants, afin de vous garantir des bâtiments performants.
Conserver un maximum de chaleur
La chaleur s’échappe d’une construction par ses différentes parois, dont les vitrages. La valeur U caractérise les pertes au travers de ces parois. Cette valeur U pour un simple vitrage est comprise aux alentours de 6 W/m2k, celle des anciens doubles vitrages vers 3 W/m2K, les nouveaux doubles vitrages vers 1,0 à 1,1 W/m2K et celle des triples vitrages descend à 0,5 W/m2K. Ces derniers sont donc 12 fois plus isolants que les simples vitrages du siècle dernier. À première vue, il est donc intéressant de poser un vitrage avec une valeur U la plus basse possible.
Laisser entrer le soleil !
Si un vitrage laisse s’échapper une certaine quantité de chaleur vers l’extérieur, il permet également de faire rentrer de l’énergie solaire dans la construction. Sa capacité à laisser entrer cette chaleur gratuite dans un bâtiment est caractérisée par son facteur solaire « g ». Plus il sera élevé, plus la chaleur entrera facilement dans la construction.
Laisser rentrer un maximum de chaleur ?
Sur base de ce raisonnement, pour chacun de vos châssis, il faudrait choisir un vitrage - Laissant entrer un maximum de chaleur, qui ne devra plus être fourni par le système de chauffage - Laissant sortir un minimum de chaleur, c’est-à-dire le plus isolant possible. Malheureusement, ce n’est pas si simple : les châssis les plus isolants (valeur U basse) laissent généralement rentrer peu de chaleur solaire (valeur g basse). De plus, si ce raisonnement est valable en hiver, l’inverse est vrai en été. Il ne faut pas laisser entrer trop de chaleur dans la construction au risque d’y induire des surchauffes importantes. La perte de confort induite nécessiterait l’installation d’un système de climatisation, énergétiquement très cher à l’utilisation, tant financièrement qu’écologiquement. Cette problématique est d’autant plus vraie pour des fenêtres de toiture, qui apportent une sensation agréable aux entre-saisons, mais qui peuvent provoquer des surchauffes importantes en été.
Trouver le bon équilibre
Vous l’aurez compris, il faudra donc trouver un juste équilibre entre la limitation des pertes par les vitrages (valeur U) et leurs gains solaires (valeur g). Ainsi, le type de vitrage à choisir dépendra de l’orientation des baies, de la dimension de celles-ci et de l’inertie thermique de la construction (sa capacité à capter et à restituer les différences de température s’y produisant). Dans une recherche d’optimisation énergétique, les vitrages des différentes façades de votre projet ne seront pas tous semblables afin de laisser rentrer un maximum de chaleur, en fonction de la saison, sans provoquer de surchauffe en été, tout en étant le plus isolant possible en hiver. Ces choix devront être faits en concertation avec votre architecte et/ou votre responsable PEB, sur base des caractéristiques U et g des produits présents sur le marché. À ces données, il vous faudra également combiner les notions d’acoustique et de sécurité (vitrages feuilletés ou trempés)… Le choix est rarement simple. Les logiciels PEB ou PHPP permettront de réaliser les nombreuses simulations nécessaires.
Conserver un maximum de chaleur
La chaleur s’échappe d’une construction par ses différentes parois, dont les vitrages. La valeur U caractérise les pertes au travers de ces parois. Cette valeur U pour un simple vitrage est comprise aux alentours de 6 W/m2k, celle des anciens doubles vitrages vers 3 W/m2K, les nouveaux doubles vitrages vers 1,0 à 1,1 W/m2K et celle des triples vitrages descend à 0,5 W/m2K. Ces derniers sont donc 12 fois plus isolants que les simples vitrages du siècle dernier. À première vue, il est donc intéressant de poser un vitrage avec une valeur U la plus basse possible.
Laisser entrer le soleil !
Si un vitrage laisse s’échapper une certaine quantité de chaleur vers l’extérieur, il permet également de faire rentrer de l’énergie solaire dans la construction. Sa capacité à laisser entrer cette chaleur gratuite dans un bâtiment est caractérisée par son facteur solaire « g ». Plus il sera élevé, plus la chaleur entrera facilement dans la construction.
Laisser rentrer un maximum de chaleur ?
Sur base de ce raisonnement, pour chacun de vos châssis, il faudrait choisir un vitrage - Laissant entrer un maximum de chaleur, qui ne devra plus être fourni par le système de chauffage - Laissant sortir un minimum de chaleur, c’est-à-dire le plus isolant possible. Malheureusement, ce n’est pas si simple : les châssis les plus isolants (valeur U basse) laissent généralement rentrer peu de chaleur solaire (valeur g basse). De plus, si ce raisonnement est valable en hiver, l’inverse est vrai en été. Il ne faut pas laisser entrer trop de chaleur dans la construction au risque d’y induire des surchauffes importantes. La perte de confort induite nécessiterait l’installation d’un système de climatisation, énergétiquement très cher à l’utilisation, tant financièrement qu’écologiquement. Cette problématique est d’autant plus vraie pour des fenêtres de toiture, qui apportent une sensation agréable aux entre-saisons, mais qui peuvent provoquer des surchauffes importantes en été.
Trouver le bon équilibre
Vous l’aurez compris, il faudra donc trouver un juste équilibre entre la limitation des pertes par les vitrages (valeur U) et leurs gains solaires (valeur g). Ainsi, le type de vitrage à choisir dépendra de l’orientation des baies, de la dimension de celles-ci et de l’inertie thermique de la construction (sa capacité à capter et à restituer les différences de température s’y produisant). Dans une recherche d’optimisation énergétique, les vitrages des différentes façades de votre projet ne seront pas tous semblables afin de laisser rentrer un maximum de chaleur, en fonction de la saison, sans provoquer de surchauffe en été, tout en étant le plus isolant possible en hiver. Ces choix devront être faits en concertation avec votre architecte et/ou votre responsable PEB, sur base des caractéristiques U et g des produits présents sur le marché. À ces données, il vous faudra également combiner les notions d’acoustique et de sécurité (vitrages feuilletés ou trempés)… Le choix est rarement simple. Les logiciels PEB ou PHPP permettront de réaliser les nombreuses simulations nécessaires.