Le photovoltaïque, un secteur qui a su s’adapter
Des panneaux de plus en plus rentables
Ayant bénéficié d’un effet de « primes » et de « certificats verts », le secteur photovoltaïque fut mis à mal il y a quelques années lorsque ces mécanismes d’aide ont été modifiés ou supprimés. Toutefois, il a su s’adapter et se remettre en marche. Preuve en est le nombre de nouvelles installations visibles sur les toitures de nos constructions.La technologie photovoltaïque ne cesse d’évoluer depuis l’apparition des panneaux. De première, puis de deuxième et de troisième génération, le nombre de kilowattcrêtes par m2 de panneau ne cesse d’augmenter.
Rappelons que cette technologie permet de convertir de l’énergie solaire en énergie électrique. Lorsque le prix des batteries de stockage sera plus abordable, ce système permettra une autonomie en énergie pour certaines constructions.
Un atout de taille en PEB
La méthode de calcul PEB pour les bâtiments neufs et existants permet de valoriser de manière optimale les panneaux photovoltaïques. En effet, elle considère que pour 1000 kWh produits, 1500 kWh ne sont pas extraits à la planète, soit un gain total de 2500 kWh.Comme les certificats énergétiques sont établis en énergies primaires (extraites à la planète), l’impact sur le résultat des certificats est très bénéfique pour ces derniers.
QUALIWATT toujours d'application
Mis en place en Wallonie en 2014, ce mécanisme de soutien s’applique aux installations photovoltaïques répondant à des exigences de qualité et présentant un maximum de 3kWc.Son but est d’amortir une installation en 8 ans par le versement d’une prime annuelle durant 5 ans. Le montant de cette prime est fixé par la CWaPE. Passé ce délai, l’énergie électrique produite continuera à faire tourner votre compteur électrique à l’envers.